Le Centre de Recherche et d’Action Sociales (Ceras) contribue aux recherches et débats sur les questions sociales et l’évolution de la société contemporaine. Il le fait en analysant les rapports entre culture, justice et action sociale, à la lumière de la foi chrétienne. Il soutient la réflexion de personnes et de groupes engagés au service de tout homme et femme dans la vie sociale.
Issu de « l’Action populaire » créée en 1903, le Ceras est une institution de la Compagnie de Jésus en France, de qui il reçoit sa mission : discerner les exigences sociales de l’Évangile aujourd’hui. Composée de jésuites et de laïcs, l’équipe du Ceras cherche à promouvoir un vivre ensemble fondé sur le respect de la dignité des personnes, la recherche du bien commun, l’attention portée aux plus fragiles et le respect de la Création. Il collabore avec tous ceux qui, chrétiens ou non, portent le souci de la justice sociale.
Pour cela, le Ceras se réfère aux éléments de discernement éthique et théologique de la tradition chrétienne, et notamment à l’enseignement social de l’Église catholique, qu’il contribue à faire connaître tant dans ses textes que dans sa mise en œuvre.
Le Ceras accompagne des acteurs engagés sur divers terrains (sociaux, politiques, économiques, associatifs, caritatifs, etc.), en les aidant à relire leur action et à élaborer leur position dans le débat public. Il cherche avec eux à comprendre les enjeux des débats en cours et les aide à faire connaître leurs actions pour mobiliser d’autres acteurs. Il enracine ainsi ses propres prises de position publiques.
Le Ceras contribue à structurer le débat public sur les questions dont les enjeux lui semblent fondamentaux. Il donne pour cela la parole aux différentes parties prenantes, sélectionne des chercheurs pertinents, apporte des éléments de discernement pour prendre position et ouvrir des perspectives d’action. La Revue Projet et le site www.doctrine-sociale-catholique.fr sont les vecteurs essentiels de ce débat.
Le Ceras organise des actions de formation en direction de divers publics : acteurs sociaux, mouvements ou services d’Église, citoyens désireux d’approfondir les questions sociales. Il le fait notamment par sa session annuelle, organisée avec divers partenaires sur un thème d’actualité, et par la collaboration avec le Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris et son département d’éthique publique, le CCFD-Terre solidaire et le Secours catholique – Caritas France. Enracinées dans la pédagogie ignatienne et les méthodes de l'éducation populaire, ces formations veulent coupler apports théoriques et participation.
Dans ses actions d’accompagnement, de publication, de formation et de recherche, le Ceras garde le souci de croiser les analyses des experts et les expériences des acteurs de terrain. Son implantation dans la Seine-Saint-Denis lui permet de décrypter plus concrètement de nouvelles formes de la question sociale.
Soucieux de toujours relier les évolutions sociales locales au contexte mondial, le Ceras tire profit de son appartenance au réseau des centres jésuites « foi et justice » présents dans plus de 50 pays du monde. Il noue des liens privilégiés avec certains d’entre eux, notamment en Afrique francophone et en Europe.
L’Action populaire est née en 1903 alors que le développement de la société industrielle rendait urgente la réflexion sur la justice sociale et la construction d’institutions de solidarité. En 1891, le pape Léon XIII avait alerté l’opinion catholique, dans l’encyclique Rerum Novarum, sur les réalités économiques, sociales et politiques. L’Action populaire fut créée dans cette mouvance pour conforter les catholiques soucieux de participer au chantier ouvert : mettre la société industrielle au service de l’homme.
L'Action populaire se développa dans les années 30 en mettant l'accent sur l'accompagnement et la formation des militants des mouvements d'action catholique.
Après la deuxième guerre mondiale, l’Action populaire a choisi de privilégier l’étude approfondie de dossiers précis, pour lesquels elle réunissait les compétences d’experts (tels que, par exemple, Henri Chambre, Henri de Farcy, Philippe Laurent). A cette époque, ses champs d’intervention ont également pris une dimension internationale. L’Action populaire a alors contribué à l’émergence de Centres sociaux animés par les jésuites dans différents pays.
En 1961, l’Action populaire adopte le nom de « Centre de Recherche et d’Action sociales ». En 1966, la Revue Projet est lancée, prenant le relais de la Revue de l’Action populaire. Sous des formes diverses, le travail s’est poursuivi jusqu’à la constitution, en 1995, d’une équipe renouvelée.
Rapport d'activités 2023 : Rapport d'activité 2023 AG.pdf
Rapport d'activités 2022 : Rapport d'activité 2022 AG.pdf
Rapport d'activités 2021 : Rapport d'activité 2021 AG.pdf
Rapport d'activités 2020 : Rapport activité 2020 CERAS-Projet version AG.pdf
Charles Duplatre
Après des études et quelques années de travail en informatique, Charles a rejoint le Ceras en 2022 pour poursuivre son intérêt pour la doctrine sociale et sa motivation à transmettre ce message fort et engageant. Il est membre du pôle formation et doctrine sociale.
Paula de Wailly
Membre du pôle formation et doctrine sociale.
Coline Morizot
Marcel Rémon
Directeur du Ceras et de la Revue Projet, jésuite en communauté à La Plaine Saint Denis, enseignant de Mathématique et de Statistiques à l’Université de Namur (Belgique). Ses thématiques privilégiées sont les statistiques officielles, l’économie, les inégalités, la coopération internationale, l’Afrique Centrale, les dessins animés, les contes, le surréalisme et les bières Belges.
Raphaëlle Fontenaille
Doctorante en sociologie à l’EHESS et chargée de recherche au Ceras depuis 2022, Raphaëlle développe une étude sur l’engagement politique des jeunes scouts catholiques sous la direction de Céline Béraud. Rattachée au Centre d’études en sciences sociales du religieux (CéSor), sa recherche privilégie l’étude des formes de socialisations politiques et religieuses des jeunes scouts issu des mouvements AGSE, SUF et SGDF. Raphaëlle est également membre de l’étude ANR ScouTo (CNRS/EHESS/Sciences Po) depuis 2020.
Noé Kirch
Chargé de recherche au CERAS en contrat CIFRE depuis 2021, Noé est doctorant en sciences économiques à l’Université Lumière Lyon 2, rattaché au Laboratoire TRIANGLE. Ses recherches portent sur la pensée économique dans l’œuvre du philosophe américain John Dewey et la pertinence de cette pensée pour aborder les enjeux écologiques et démocratiques contemporains depuis le point de vue de l’économie.
Loïs Mallet
Chargé de recherche au CERAS en contrat CIFRE depuis 2023, Loïs est doctorant en philosophie politique à l’Université Paris Cité, rattaché au Laboratoire du Changement Sociale et Politique. Spécialiste du philosophe allemand Günther Anders, ses recherches portent plus généralement sur les rapports entre l’engagement écologiste et le désespoir. Au côté d’études en sciences et politiques de l’environnement ainsi qu’en philosophie politique et éthique, Loïs a dirigé différentes associations écologistes comme le RESES et l’Institut Momentum.
Benoit Guillou
Rédacteur en chef de la revue Projet
Benoît Hervieu-Léger
Journaliste après des études philosophie et de sociologie. Il a notamment travaillé pour Réforme, Reporters sans frontières, Usbek & Rica ainsi que pour le Comité pour la santé des exilés (Comede). Il a rejoint l'équipe de la Revue Projet en janvier 2021 en qualité de chef de rubrique. Il enseigne également à l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine (IHEAL Paris 3 Sorbonne-Nouvelle) et à Sciences Po Poitiers.
Agathe Lacour-Veyranne
Secrétaire de rédaction multimédia de la Revue Projet.
Christian Mellon
Jésuite, en communauté à Saint-Denis. Intervient ou écrit, pour le Ceras, sur la doctrine sociale de l’Eglise, plus spécialement les migrations, les rapports foi/politique, la paix et la non-violence. Est aussi directeur du CISED (www.cised.fr), association qui soutient les étudiants étrangers de Saint-Denis.
Christian Boutin, Jacques Debouverie, Pierre Duclos
bénévoles